héroïque

et puisqu’on se doit bien d’attendre et que ça viendra ou pas on doit pas tout donner parait qu’il faut en garder sous le coude pour l’hiver au coin du feu ou pour le râteau des épicières ou pour la lutte des classes pourtant, faut faire confiance à quoi bon. à la chance et enLire la suite « héroïque »

times

tu sais j’ai pas prévu cette ironie je me suis réveillé c’était pas comme avant c’était comme après une sale soirée où ont m’aurait chouravé ce qui me restait de poésie dans le bide où on m’aurait prélevé la vésicule biliaire pour la vendre aux chinois mélangé au ginseng et je me suis réveillé dansLire la suite « times »

comment ça va, ma poule ?

ça roule ici, poupée comme ça roulera aussi sans nous sur une pente semi nocturne la charrette branlante d’un rêve à l’intérieur de l’extérieur de la réalité oui ça va pas trop mal ma poule c’est juste cette bonne vieille routine qui prend un bol d’air c’est cette mémoire dans la mémoire c’est cette morsureLire la suite « comment ça va, ma poule ? »

Probablement vrai

Je suis arrivé et j’ai entendu « Bienvenue » Le ciel était encore intact Quand on glissa la brique dans la poche De mon manteau Je suis entré dans la fête À présent j’assiste à la naissance d’une probabilité Le feu n’a pas encore pris Puisque j’entends « reviens, je t’en prie » La fouleLire la suite « Probablement vrai »

Le quatorzième délire

Merci de cœur à Annalisa Bollini pour l’illuminée illustration d’un vieux texte qui date de plusieurs années, déterré, un peu retouché et rebaptisé à l’occaz’ « Le quatorzième délire » À l’heure du clair obscur, Maitre de Cérémonie Des soirées d’un bastion Où les morts sont en vie Et où les vivants crèvent dans les oubliettes etLire la suite « Le quatorzième délire »

ça progresse

y a bien longtemps ça prend de la bouteille on a toujours soif mais bon, peut être que ça progresse la bouche pâteuse et les dents sales anges sirotant des roteuses ou s’injectant des rêves pâles toi l’animal des zoos et des voyages derrière les murs puisses-tu trouver des villes banquises et des chambres d’hôtelsLire la suite « ça progresse »

tabula rasa

incursion des astres dans les marées de mon sang expansion de l’éternité comme une note éclatée dans la circulation de mon fluide de mon feu insolent et fanatique chaque seconde s’élève avec l’expiration indéfinie de la mort chaque seconde érige des villes vulnérables des fièvres sans limites des monuments d’oublis cris inopinés une dimension exploseLire la suite « tabula rasa »