ça progresse

y a bien longtemps
ça prend de la bouteille
on a toujours soif
mais bon, peut être que ça progresse
la bouche pâteuse et les dents sales
anges sirotant des roteuses ou s’injectant des rêves
pâles
toi l’animal des zoos et des voyages derrière les murs
puisses-tu trouver des villes banquises
et des chambres d’hôtels à trois balles
où y a encore un peu d’amour coincé
par là, entre les lattes, entre les ratiches,
sur la moquette et sous la couette
relève tes manches de manchots
c’est triste, mais il faut l’inventer quand même

Publié par tom samel

dans la masse, un lupanar aléatoire pour y déterrer des rengaines, y balancer des mots qui michetonnent ou qui se reboutonnent, pour être visible dans l’ultra violé du net, dans l’arrière boutique du cyber immonde

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