Sans chercher à savoir pourquoi
À quoi ça peut bien ressembler
Elle disait « que ça revienne ou pas »
Il disait « que ça casse ou passe »
L’espoir avait perdu confiance
Restait encore là-bas la chance
Inexorablement familière
J’étais sorti de nulle part
Et arrivé tard dans la nuit
Un dernier tour dans mon sac
Et du sang-froid sur ma chemise
Vers le phare j’ai reconnu la menace
Je l’ai suivi jusqu’à la Plaza de Armas
Où j’ai dû tout jeter pour pouvoir entrer
Le corbeau portait un message dans le bec
Il demanda de lui expliquer
Elle a dit « seul toi peux savoir, mec »
Il resta longtemps à ruminer
Puis un vent se leva comme un voile
Le port prenait la forme d’une colère ligotée
Il cria « bande d’enfoirés, rendez-la-moi !»
Accrochée à la nuit de noces
Elle supplie les dieux d’être honnêtes
Comme il s’éloigne, elle hurle et pleure
Et tente de le retenir avec un poème truqué
Dans la rue dévastée d’abondance et de flammes
Il dit « courage, tu as ce dont tu as besoin
Évite les péages et garde le cœur pur »
Vénus était en Scorpion
Et dans mon cœur se trouvait le canif d’Orion
J’étais triste comme la lune de mars
Lorsque j’ai entendu tes proverbes sortir
De la bouche d’un politicien véreux
Et lorsque le dernier ange que tu m’avais présenté
S’est avéré être un maquereau sans âme
Entre quatre ciels, sur le pavé nostalgique
Elle passe en revue les possibilités
Tandis qu’il dort et rêve qu’elle baise avec Dieu
Dans les culs de sac, la débauche se délecte
D’une réalité commune. Choisir l’amour.
D’une vie antérieure, un cœur percé se déleste
Elle est toujours là. Il se réveille ailleurs.
Sans hésitations. Je prends les mesures
Encore un peu, je pense à eux.
A un éventuel retour, mais la mémoire se sauve
Un sanctuaire. Ce qui viendra sera paisible
Sans pardon, ni punition, d’une telle sincérité
Et ils relâcheront doucement leur étreinte
En regardant la mort qui s’incline devant leurs pieds
C’est vraiment très étrange… c’est comme si ce poème sortait de la bouche Qui a fui. Et l’arcane… et les corbeaux… Je ne cherche plus à comprendre les connexions et les tissages des bouches et des cœurs, mais vraiment, encore une fois, ce texte résonne comme un oracle que j’aurais à lire encore et encore et encore pour en capter peut-être quelques reflets. Ceci est un message de la pythie. Merci pour ces mots.
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Et c’est un texte magnifique.
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